
Selon l’Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024 de Leger, en collaboration avec l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCP), les endroits les plus fréquentés pour être actifs dans la collectivité sont ceux qui sont reliés au transport actif (comme les trottoirs, les bords de route, le voisinage, ainsi que les sentiers et pistes pédestres). Le tableau 1 présente les endroits les plus cités où les Canadiens se rendent pour être actifs.
Tableau 1 : Endroits et cadres dans la collectivité où les Canadiens se rendent pour être actifs
Endroits et cadres au sein de la collectivité | % |
Trottoirs, bords de la route, voisinage | 46 % |
Sentiers ou pistes pédestres | 44 % |
Parcs communautaires | 23 % |
Installations municipales et publiques de loisirs ou polyvalentes | 19 % |
Autres environnements naturels, espaces verts, cours d’eau | 18 % |
Gymnases commerciaux ou centres de conditionnement physique | 17 % |
À la maison | 7 % |
YMCA ou YWCA | 7 % |
Clubs sportifs | 6 % |
Milieu de travail | 6 % |
Établissements d’enseignement (p. ex. écoles primaires à postsecondaires) | 5 % |
Églises ou autres lieux de culte | 2 % |
Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les hommes et les femmes diffèrent quant aux endroits et aux cadres où ils sont le plus actifs dans leurs collectivités. En général, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’indiquer être actives à l’extérieur alors que les hommes sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils sont actifs à l’intérieur.
Un certain nombre de différences entre les genres ont été relevées en ce qui concerne les lieux préférés pour faire du sport, de l’activité physique et des loisirs. Par exemple, un plus grand pourcentage d’hommes ont déclaré être actifs dans des lieux intérieurs, notamment dans des installations municipales ou polyvalentes, aux YMCA/YWCA, dans des établissements d’enseignement, des clubs sportifs et au travail. En revanche, les femmes sont plus nombreuses à déclarer être actives au sein de la collectivité dans les lieux plus associés au transport actif, notamment sur les trottoirs, sur les routes, dans le voisinage, sur les sentiers ou les pistes pédestres, et dans d’autres environnements naturels, des espaces verts ou des cours d’eau. En outre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer leur domicile comme lieu de prédilection. Il n’y a pas de différence significative entre les genres en ce qui concerne le pourcentage de personnes ayant déclaré d’autres types de lieux.
Figure 1 : Endroit où faire de l’activité physique selon le genre

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les préférences par rapport à certains endroits où être actifs varient considérablement avec l’âge.
Lorsqu’interrogé à propos des endroits les plus fréquentés pour faire du sport, de l’activité physique et des loisirs dans la collectivité, un plus grand pourcentage de jeunes adultes (âgés de 18 à 24 ans) a indiqué être actif dans un gymnase commercial ou un centre de conditionnement physique, le YMCA/YWCA, un établissement d’enseignement ou un club sportif comparativement aux adultes plus âgés. Dans le même ordre d’idées, les adultes âgés de 25 à 44 ans étaient également plus susceptibles que ceux âgés de 65 ans ou plus d’indiquer être actifs dans les parcs communautaires. Les adultes âgés de 45 à 64 ans étaient, cependant, les plus susceptibles d’avoir été actifs dans les sentiers pédestres ou les autres environnements naturels, les espaces verts ou les cours d’eau, en particulier les adultes plus jeunes. Comparativement aux Canadiens plus jeunes, un pourcentage supérieur d’adultes plus âgés ont indiqué avoir été actifs à la maison ou avoir utilisé le trottoir, les routes, mais un nombre inférieur a indiqué avoir été actif au travail.
Figure 2 : Endroit où faire de l’activité physique selon l’âge

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les endroits où les Canadiens choisissent d’être actifs sont associés aux aptitudes physiques et à la volonté de pratiquer un sport.
Les préférences quant aux endroits où être actifs des Canadiens qui s’identifient comme ayant un handicap sont différentes comparativement aux Canadiens sans handicap. Plus spécialement, un pourcentage supérieur d’adultes ayant un handicap ont utilisé les installations du YMCA/YWCA ou d’une église ou d’un lieu de culte pour faire de l’activité physique, comparativement aux adultes sans handicap. Cependant, un pourcentage plus élevé d’adultes ne déclarant pas de situation de handicap ont utilisé les installations municipales ou polyvalentes, les salles de sport ou centres de conditionnement physique commerciaux, les sentiers ou les pistes pédestres. Il n’y a pas de différences significatives entre les endroits préférés en fonction du type de handicap.
Comme on pourrait s’y attendre, le nombre d’endroits de prédilection pour être actifs qui sont aussi propices à la pratique du sport était supérieur chez les adeptes du sport, alors que les autres étaient plus susceptibles d’indiquer des endroits comme la maison ou des endroits davantage liés au transport actif. Les adeptes du sport étaient les plus susceptibles d’indiquer l’utilisation des installations municipales ou polyvalentes, les YMCA/YWCA, les gymnases commerciaux ou les centres de conditionnement physique, les établissements d’enseignement et les clubs sportifs comparativement aux autres. Un pourcentage supérieur de non-adeptes au sport étaient, par contre, plus actifs à la maison, sur les trottoirs, les routes ou le voisinage, ou sur les sentiers ou les pistes pédestres comparativement aux adeptes du sport. Il n’y avait pas d’autres différences significatives par rapport à l’endroit selon la pratique du sport.
Figure 3 : Endroit où faire de l’activité physique selon la pratique du sport

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les endroits où les Canadiens choisissent d’être actifs diffèrent selon les caractéristiques socioéconomiques, comme le niveau de scolarité et le revenu familial.
Un pourcentage supérieur d’adultes canadiens ayant un diplôme universitaire utilisaient les installations municipales ou polyvalentes, les gymnases commerciaux ou les centres de conditionnement physique, les établissements d’enseignement et les clubs sportifs pour être actifs, comparativement aux adultes dont le niveau de scolarité était inférieur. Dans le même ordre d’idées, relativement plus d’adultes ayant un diplôme d’études postsecondaires ont utilisé les parcs communautaires, les sentiers et les pistes pédestres et les autres environnements naturels, les espaces verts et les cours d’eau comparativement aux adultes ayant un diplôme d’études secondaires.
Les préférences d’emplacement pour faire du sport, de l’activité physique et des loisirs varient également selon le revenu familial. Un pourcentage supérieur d’adultes dont le revenu familial est des plus élevés (>100 000 $/année) ont indiqué utiliser les installations municipales ou polyvalentes, les gymnases commerciaux ou les centres de conditionnement physique, les sentiers ou pistes pédestres et les clubs sportifs comparativement à ceux dont le revenu familial est plus faible. Il n’y avait pas d’autres différences significatives entre les préférences d’emplacement pour faire de l’activité physique selon le niveau de revenu familial.
Figure 4 : Endroit où faire de l’activité physique selon le niveau de scolarité

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les différences géographiques dans le choix de l’emplacement où faire de l’activité physique étaient apparentes. L’endroit où les Canadiens choisissent d’être actifs varie selon l’endroit (p. ex. milieu rural ou urbain), la taille de la collectivité et la région.
Un pourcentage inférieur de Canadiens vivant dans des milieux ruraux ont indiqué être actifs dans les YMCA/YWCA, les gymnases commerciaux ou les centres de conditionnement physique, les établissements d’enseignement ou les parcs communautaires comparativement aux adultes vivant en banlieue ou dans des milieux urbains. Les Canadiens vivant dans des milieux ruraux étaient également moins susceptibles que ceux vivant dans les milieux urbains d’indiquer se rendre dans des clubs sportifs. Au contraire, un pourcentage supérieur d’adultes des milieux ruraux ont indiqué utiliser les environnements naturels, les espaces verts et les cours d’eau pour faire de l’activité physique comparativement à ceux qui vivent en milieu urbain. Il n’y avait pas d’autres différences significatives par rapport aux emplacements pour faire de l’activité physique selon le lieu de résidence.
Moins de Canadiens vivant dans de petites collectivités (moins de 10 000 résidants) comparativement à ceux qui vivent dans les collectivités plus grandes (10 000 résidants ou plus) ont indiqué utiliser les endroits suivants pour être actifs : les YMCA/YWCA, les gymnases commerciaux et les centres de conditionnement physique, et les parcs communautaires. Relativement moins de résidants vivant dans les plus petites collectivités ont indiqué utiliser les clubs sportifs comparativement à ceux qui vivent dans les plus grandes collectivités (100 000 résidants ou plus), alors que relativement plus de ces résidants de petites collectivités ont été actifs dans des environnements naturels, des espaces verts et des cours d’eau comparativement à ceux qui vivent dans les plus grandes collectivités.
Lorsqu’on tient compte des différences régionales, ce sondage révèle que relativement moins de Canadiens vivant au Québec ont indiqué utiliser les YMCA/YWCA, les sentiers et pistes pédestres et les parcs communautaires pour faire de l’activité physique ou du sport comparativement aux Canadiens dans l’ensemble, alors qu’ils sont relativement plus actifs à la maison. Comparativement à la moyenne, un pourcentage supérieur d’Albertains ont utilisé les YMCA/YWCA, ainsi que les sentiers et les pistes pédestres, alors qu’un nombre relativement moindre a indiqué avoir utilisé les gymnases commerciaux ou les centres de conditionnement physique. Comparativement à la moyenne nationale, un pourcentage supérieur de personnes vivant en Colombie-Britannique ont opté pour l’extérieur pour être actives, comme les sentiers et les pistes pédestres, les parcs communautaires et les autres environnements naturels. Cependant, un nombre relativement inférieur a indiqué être actif à la maison. Les adultes vivant en Ontario étaient aussi plus susceptibles que la moyenne d’indiquer utiliser les parcs communautaires pour être actifs, alors qu’un nombre inférieur de résidants du Nouveau-Brunswick a indiqué ce fait. En ce qui concerne les installations municipales ou polyvalentes, moins de résidants de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba ont indiqué utiliser celles-ci pour être actifs comparativement à la moyenne.
Figure 5 : Endroit où faire de l’activité physique selon la région*

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
*Î.-P.-É., YN, T.-N.-O., Nu non accessibles en raison de la taille de la cellule
Lieu de naissance associé à l’emplacement de la pratique d’activité physique et de sport.
Un pourcentage plus élevé de personnes nées au Canada ont indiqué qu’elles utilisaient les trottoirs, les routes et d’autres endroits du quartier pour faire de l’activité physique, tandis que les personnes nées à l’étranger étaient plus susceptibles de déclarer fréquenter les YMCA/YWCA, les salles de sport ou centres de conditionnement physique commerciaux, les établissements d’enseignement, les parcs communautaires et les clubs sportifs pour faire de l’activité physique. Par rapport aux adultes qui vivent au pays depuis moins de cinq ans, ceux qui y vivent depuis dix ans ou plus sont relativement moins nombreux à déclarer faire de l’exercice dans des salles de sport ou des centres de conditionnement physique commerciaux, et ceux qui y vivent depuis au moins quinze ans sont relativement moins nombreux à déclarer fréquenter des clubs sportifs. À l’inverse, relativement moins de personnes ayant vécu au pays pendant moins de cinq ans ont déclaré utiliser les trottoirs, les routes et autres zones du quartier, ou les espaces naturels, les espaces verts ou les cours d’eau, par rapport à celles ayant vécu au pays pendant plus de quinze ans.
La production de ce résumé a été rendue possible grâce à la contribution financière du gouvernement du Canada. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement l’opinion de ce dernier.
