Le bénévolat dans le sport, l’activité physique et les loisirs

Les taux de bénévolat dans le sport, l’activité physique et les loisirs étaient généralement plus faibles en 2024 par rapport à la période prépandémie.

Selon l’Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024 de Leger Opinion, en collaboration avec l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCP), 11 % des adultes ont fait du bénévolat dans le cadre d’activités reliées au sport, à l’activité physique et aux loisirs au cours des douze derniers mois. Un autre 26 % n’ont pas fait de bénévolat au cours de la dernière année, mais en avaient déjà fait dans le passé. Près des deux tiers des personnes (63 %) n’ont pas fait de bénévolat. Selon un sondage de l’ICRCP en 2020, plus du double du pourcentage (27 %) de 2024 a indiqué avoir fait du bénévolat au cours de la dernière année (ICRCP, Sondage indicateur de l’activité physique et du sport de 2020).

Relativement plus d’hommes (14 %) que de femmes (8 %) ont fait du bénévolat au cours de la dernière année ou ont été bénévoles il y a plus de douze mois; au contraire, relativement plus de femmes que d’hommes ont indiqué qu’elles n’avaient pas fait de bénévolat dans le passé dans le cadre d’activités reliées au sport, à l’activité physique et aux loisirs. En général, il y a eu une baisse de pourcentage chez ceux qui avaient été bénévoles au cours de la dernière année en fonction de l’augmentation de l’âge (p. ex. 22 % des adultes de 18 ans à 24 ans, baisse à 7 % chez les adultes de 65 ans et plus). Au contraire, le pourcentage de personnes qui indiquent n’avoir jamais fait de bénévolat dans le sport, l’activité physique et les loisirs a augmenté avec l’âge.

Un pourcentage supérieur de personnes ayant un diplôme universitaire ont indiqué qu’elles avaient fait du bénévolat au cours de la dernière année ou il y a plus d’un an, comparativement à celles dont le niveau de scolarité est plus bas; d’autre part, relativement moins d’adultes ayant un diplôme universitaire ont indiqué qu’ils n’avaient jamais fait de bénévolat. Dans le même ordre d’idées, un pourcentage supérieur d’adultes dont le revenu familial est des plus élevés ont indiqué qu’ils avaient été bénévoles au cours de la dernière année, et ils étaient les moins susceptibles d’indiquer n’avoir jamais fait de bénévolat.

Comparativement à ceux qui ne pratiquent pas de sport, un pourcentage considérablement supérieur de personnes qui ont pratiqué un sport ont indiqué avoir fait du bénévolat au cours de la dernière année ou il y a plus d’un an. La relation contraire apparaît également, c’est-à-dire que 71 % de ceux qui ne pratiquent pas un sport n’ont jamais non plus été bénévole comparativement à 42 % des adeptes de sport.

Comparativement à la moyenne nationale (11 %), relativement plus d’adultes vivant en Saskatchewan (17 %) ont indiqué qu’ils avaient fait du bénévolat au cours de la dernière année, alors que relativement moins d’habitants du Québec ont parlé de bénévolat (9 %). Au contraire, un pourcentage supérieur de personnes vivant au Québec ont indiqué qu’elles n’avaient jamais été bénévoles dans le cadre d’activités reliées au sport, à l’activité physique et aux loisirs, alors qu’un pourcentage inférieur d’habitants de la Saskatchewan et de l’Alberta on fait cette déclaration.

Environ un tiers des bénévoles dans le sport, l’activité physique et les loisirs ont fait du bénévolat à titre d’entraîneur.

On a également demandé aux bénévoles de quelle manière ils avaient été mis à contribution dans le sport, l’activité physique et les loisirs. Le tableau 1 décrit les résultats dans l’ensemble.

Un pourcentage supérieur d’hommes ont été bénévoles à titre d’entraîneurs, de gérants ou d’arbitres, alors que relativement plus de femmes bénévoles se sont occupées de la collecte de fonds. Relativement moins d’adultes de 65 ans et plus ont été bénévoles à titre d’entraîneurs comparativement aux personnes de moins de 65 ans. Les personnes dont le revenu familial est dans les plus élevés étaient plus susceptibles que celles dont le revenu familial était dans les plus faibles d’indiquer être bénévoles en tant qu’entraîneurs. Les adeptes du sport étaient aussi plus susceptibles d’être entraîneurs, arbitres ou officiels, ou pour les tâches d’inscription, alors que les non adeptes étaient surtout bénévoles dans des tâches non indiquées.

Le club et l’organisme qui demandent de l’aide est la tactique de recrutement la plus fréquente.

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux bénévoles comment ils avaient été recrutés pour faire du bénévolat. Le tableau 2 résume les façons les plus répandues de recruter des bénévoles pour le sport, l’activité physique et les loisirs.

Les adultes plus âgés (65 ans et plus) étaient les plus susceptibles d’indiquer qu’ils cherchaient eux-mêmes des activités de bénévolat, comparativement aux adultes plus jeunes. Il n’y avait pas de différences significatives dans les méthodes de recrutement selon le genre, le revenu familial, le niveau de scolarité, la participation au sport ou les facteurs communautaires.

On a questionné les bénévoles sur la durée de leur bénévolat; approximativement un quart des bénévoles l’ont été pour plus de dix ans.

On a questionné les bénévoles sur la durée de leur bénévolat. Deux personnes sur dix (19 %) ont indiqué qu’elles avaient été bénévoles pendant moins d’un an, 29 % ont indiqué d’un à trois ans, 16 % ont indiqué de quatre à six ans, 9 % ont indiqué de sept à neuf ans et 26 % ont indiqué dix ans et plus.

Les adultes plus jeunes (moins de 25 ans) étaient plus susceptibles que ceux âgés de 45 à 64 ans d’indiquer faire du bénévolat pendant moins d’un an ou d’un an à trois ans. Un pourcentage supérieur d’adultes de 25 à 44 ans ont indiqué avoir été bénévoles de quatre à six ans comparativement aux personnes âgées de 45 à 64 ans. En général, le pourcentage d’adultes qui ont fait du bénévolat pendant au moins dix ans a augmenté avec l’âge.

Les personnes dont le revenu familial est dans la fourchette inférieure (< 40 000 $ par année) étaient plus susceptibles que celles dont le revenu familial est supérieur (60 000 $ et plus) d’avoir fait du bénévolat pendant moins d’un an. Un pourcentage supérieur de personnes vivant en milieu rural ont été bénévole pendant au moins dix ans comparativement à celles qui vivent en milieu urbain. Un pourcentage plus élevé d’adultes nés au Canada ont déclaré avoir fait du bénévolat pendant au moins dix ans par rapport à ceux nés à l’étranger, alors que l’inverse est vrai pour ceux nés à l’étranger, dont un pourcentage plus élevé ont fait du bénévolat pendant moins d’un an par rapport à ceux nés au Canada.

La majorité des bénévoles ont reçu une formation adéquate.

Sept bénévoles sur dix ont convenu d’avoir reçu la formation adéquate pour s’acquitter de leurs tâches efficacement à titre de bénévoles. Moins de deux adultes sur dix étaient en désaccord (13 %) et disaient ne pas avoir reçu de formation adéquate ou n’étaient ni en accord ni en désaccord (17 %). Bien qu’il n’y avait pas de différences relatives au genre, des différences sont apparues avec l’âge : les personnes de 45 ans et plus étaient plus susceptibles de convenir avoir reçu la formation adéquate comparativement aux adultes plus jeunes.

On a également demandé aux adultes s’ils étaient d’avis que le temps consacré à la formation était acceptable ou excessif. Soixante dix-huit pour cent étaient d’accord que le temps consacré à la formation était acceptable, alors que seulement 9 % n’étaient pas d’accord et 14 % n’étaient ni d’accord ni en désaccord. Près de quatre sur dix convenaient que le temps consacré à la formation était excessif, alors que 46 % n’étaient pas d’accord et que 16 % n’étaient ni d’accord ni en désaccord. Un pourcentage supérieur de personnes de 45 ans et plus ont convenu que le temps consacré à la formation était acceptable par rapport aux personnes de moins de 45 ans.