
Selon l’Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024 de Leger, en collaboration avec l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, 27 % des adultes ont fait du sport au cours de l’année précédant l’enquête. Le sport est une activité physique qui sous-entend généralement de la compétition, des règles ainsi que le développement de compétences spécifiques. La participation au sport était plus faible chez les répondants ayant signalé une situation de handicap (21 %) comparativement aux adultes sans situation de handicap (30 %).
Outre les taux de participation, le terme « participation » reflète une compréhension de la régularité (mois par année) et de la fréquence (fois par semaine) afin de distinguer les participants réguliers de ceux qui ne participent pas très souvent. Au niveau national, près de deux adultes sur dix (19 %) qui ont pratiqué un sport l’ont fait tous les mois de l’année, tandis que 42 % en ont fait pendant six à onze mois. Environ quatre adultes sur dix (39 %) ont fait du sport moins de six mois pendant l’année. La situation de handicap a été associée au nombre de mois de participation. Un pourcentage légèrement plus élevé d’adultes (46 %) étant dans une situation de handicap ont indiqué faire du sport pendant moins de six mois par année comparativement aux répondants n’ayant pas indiqué de situation de handicap (37 %). Il n’y avait pas de différences significatives dans la régularité de la participation (6 mois ou plus par année) selon la situation de handicap.
Figure 1 : Régularité de la participation au sport chez les adultes selon la situation de handicap

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
On a également questionné les adeptes par rapport à la fréquence à laquelle ils ont pratiqué un sport sur une base hebdomadaire au cours des mois où ils l’ont fait. Près de deux adultes sur dix (18 % à l’échelle nationale – 19 % chez les répondants ayant indiqué une situation de handicap et 18 % chez les autres) ont indiqué qu’ils faisaient du sport très souvent, c’est-à-dire au moins quatre fois par semaine, et 34 % ont indiqué deux à trois fois par semaine (29 % des répondants ayant indiqué une situation de handicap et 35 % chez les autres). Tout près d’un quart des adultes (28 % à l’échelle nationale – 30 % chez les répondants ayant indiqué une situation de handicap et 28 % chez les autres) ont indiqué qu’ils participaient une fois par semaine. Deux adultes sur dix (20 % dans l’ensemble – 23 % des répondants ayant indiqué une situation de handicap et 19 % chez les autres) ont indiqué qu’ils participaient moins souvent ou de manière variable selon le mois ou la saison.
Figure 2 : Fréquence de la participation au sport selon la situation de handicap

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Plus d’hommes que de femmes font du sport et cette différence varie selon la situation de handicap.
Dans l’ensemble, considérablement plus d’hommes que de femmes (différence de 17 % entre les genres) ont fait du sport au cours des douze derniers mois. Cette différence par rapport au genre était également apparente, sans égard au fait que les adultes aient signalé ou non une situation de handicap (différence de 15 % entre les genres chez les répondants ayant indiqué une situation de handicap comparativement à une différence de 17 % entre les genres chez les sujets qui n’ont pas indiqué de situation de handicap). Si l’on examine cette relation en fonction de la situation de handicap, on constate que moins d’hommes ayant indiqué une situation de handicap (28 %) ont indiqué avoir fait du sport au cours de la dernière année comparativement aux hommes qui n’ont pas indiqué de situation de handicap (38 %). Cette relation était également évidente chez les femmes (13 % des femmes ayant indiqué une situation de handicap comparativement à 21 % des femmes n’ayant pas indiqué de situation de handicap).
À l’échelle nationale, on observe une baisse considérable de la pratique sportive avec l’âge; par exemple, 53 % des jeunes de 18 à 24 ans pratiquent un sport, comparativement à 13 % des adultes âgés de 65 ans et plus. Cette tendance est similaire, quelle que soit la situation de handicap. Chez les adultes de moins de 45 ans, il n’y a pas de différences significatives dans la pratique du sport en fonction de la situation de handicap, mais il y a des différences chez leurs homologues plus âgés. Plus précisément, chez les adultes de 45 ans et plus, ceux qui ont déclaré une situation de handicap sont moins susceptibles de déclarer faire du sport que ceux qui n’ont pas déclaré de telle situation (23 % des adultes de 45 à 64 ans qui n’ont pas de situation de handicap ont fait du sport, contre 14 % des adultes du même âge qui ont déclaré une situation de handicap ; 15 % des adultes de 65 ans et plus qui n’ont pas déclaré de situation de handicap ont fait du sport, contre 7 % des adultes plus âgés qui ont déclaré une telle situation).
Lorsque l’on combine l’âge et le genre, l’écart entre les genres apparaît généralement dans tous les groupes d’âge et la baisse des taux de participation avec l’âge apparaît à la fois chez les hommes et chez les femmes. C’est également le cas chez les adultes n’ayant pas déclaré de situation de handicap. Toutefois, il n’y avait pas de différences significatives selon le genre chez les jeunes de 18 à 24 ans qui se déclaraient handicapés.
Figure 3 : Participation au sport selon l’âge et la situation de handicap

Source: Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
En ce qui concerne le nombre de mois de pratique sportive à l’échelle nationale, un pourcentage plus élevé d’hommes (21 %) que de femmes (16 %) ont déclaré avoir pratiqué un sport chaque mois de l’année, tandis qu’un nombre relativement plus élevé de femmes (43 %) que d’hommes (37 %) ont déclaré avoir pratiqué un sport pendant moins de six mois dans l’année. En ce qui concerne la situation de handicap, chez les adultes ne déclarant pas de handicap, cette tendance s’est maintenue; un pourcentage plus élevé de femmes ne déclarant pas de situation de handicap ont indiqué avoir fait du sport pendant moins de six mois au cours de l’année écoulée comparativement aux hommes, tandis qu’un nombre relativement plus élevé d’hommes ont déclaré avoir fait du sport tous les mois de l’année. Parmi les personnes citant une situation de handicap, il n’y a pas de différences significatives entre les genres en ce qui concerne la régularité de la participation. Si l’on examine les relations sous un angle différent, on constate qu’un pourcentage plus élevé d’hommes ayant déclaré une situation de handicap ont indiqué qu’ils faisaient du sport moins de six mois par année, par rapport aux hommes qui n’avaient pas indiqué une telle situation. Cette relation n’est pas significative chez les femmes.
Il y a très peu de différences significatives concernant la régularité de la participation (nombre de mois) selon les groupes d’âge, bien que les adultes plus âgés (65 ans et plus) soient relativement moins nombreux à indiquer qu’ils font du sport moins de six mois par année que les groupes d’âge plus jeunes. Cette relation est significative chez les adultes qui ne mentionnent pas de situation de handicap; les adultes âgés de 25 à 44 ans qui n’ont pas de handicap sont plus susceptibles que les adultes de 65 ans et plus de faire du sport moins de six mois par année, tandis qu’un pourcentage plus élevé d’adultes plus âgés sans handicap déclarent faire du sport de six à onze mois par année. Ces relations n’étaient pas significatives chez les personnes présentant une situation de handicap.
Il est toutefois intéressant de noter qu’il n’y a pas de différences significatives entre les genres en ce qui concerne la fréquence de la participation hebdomadaire à l’échelle nationale ou en fonction de la situation de handicap. En ce qui concerne la fréquence de la participation hebdomadaire, un pourcentage plus élevé de jeunes adultes (âgés de 18 à 24 ans) ont déclaré faire du sport au moins quatre fois par semaine par rapport aux adultes âgés de 24 à 64 ans, et cette tendance était significative parmi ceux qui ne mentionnaient pas de situation de handicap; d’autre part, relativement plus d’adultes plus âgés (65 ans et plus) sans handicap ont déclaré faire du sport entre deux et trois fois par semaine par rapport aux adultes âgés de 25 à 64 ans.
Près de la moitié des adultes ont fait du sport dans un environnement structuré.
Près de la moitié des adultes (47 % dans l’ensemble; mais 44 % des adultes ayant indiqué une situation de handicap comparativement à 48 % ne l’ayant pas fait) ont indiqué que lorsqu’ils pratiquent un sport, ils le font principalement dans un environnement structuré, alors que 30 % (32 % des adultes ayant indiqué une situation de handicap et 30 % des adultes ne l’ayant pas fait) ont indiqué principalement un environnement non structuré, et 22 % (24 % des adultes ayant indiqué une situation de handicap et 22 % des adultes ne l’ayant pas fait) ont indiqué les deux types d’environnements.
Un pourcentage légèrement supérieur d’hommes (33 %) ont indiqué faire du sport principalement dans un environnement non structuré comparativement aux femmes (26 %). Lorsqu’on examine la structure de la participation au sport selon le genre et la situation de handicap, les différences selon le genre n’étaient pas significatives.
En général, les adultes plus âgés (65 ans et plus) sont les plus susceptibles d’avoir déclaré qu’ils ont principalement pratiqué un sport dans un environnement structuré, mais sont les moins susceptibles de déclarer qu’ils ont principalement pratiqué un sport dans un environnement non structuré. Parmi les adultes qui n’ont pas mentionné de handicap, les adultes plus âgés sont les plus susceptibles de déclarer qu’ils ont principalement participé à des activités dans un environnement structuré/organisé et sont moins susceptibles que les personnes âgées de 25 à 64 ans sans handicap de déclarer qu’elles ont principalement participé à des activités non structurées. Ces relations n’étaient toutefois pas significatives chez les adultes ayant déclaré une situation de handicap.
Figure 4 : Degré de structure de la participation au sport selon l’âge et la situation de handicap

* Données supprimées en raison de la taille de la cellule.
Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
La moitié des adeptes ont indiqué qu’ils pratiquaient leur sport en compétition. Relativement plus d’hommes (57 %) que de femmes (39 %) pratiquent leur sport en compétition. Ces différences par rapport aux genres sont aussi significatives chez les adultes qui n’indiquent pas de situation de handicap, mais elles ne sont pas significatives chez les adultes indiquant une situation de handicap. À l’échelle nationale, le pourcentage de répondants indiquant pratiquer leur sport en compétition ne variait significativement pas selon l’âge. Chez les adultes n’indiquant pas de situation de handicap, les adultes plus jeunes (de 18 à 24 ans) étaient plus susceptibles de pratiquer leur sport en compétition que les adultes âgés de 25 à 64 ans. Cependant, cette différence reliée à l’âge n’est pas significative chez les adultes indiquant une situation de handicap.
Au plus, près de la moitié des adeptes de sport ont eu recours à une forme de soutien, comme un entraîneur ou de l’entraînement individuel.
Au cours de l’enquête, on a également questionné les répondants sur le recours à un entraîneur sportif et à l’entraînement individuel. Près du tiers des adultes (32 % dans l’ensemble) ont indiqué avoir recours à un entraîneur sportif. Un pourcentage plus élevé d’adultes en situation de handicap (44 %) ont indiqué avoir recours à un entraîneur comparativement aux répondants sans handicap (29 %). Il n’y a pas de différences globales dans le recours à un entraîneur en fonction du genre de l’adepte ou de la situation de handicap. Par contre, chez les hommes, les répondants en situation de handicap étaient plus susceptibles d’indiquer le recours à un entraîneur comparativement aux hommes sans handicap. La relation est la même chez les femmes.
On observe une diminution générale du recours à un entraîneur en fonction de l’âge du participant (p. ex. 51 % des adultes âgés de 18 à 24 ans comparativement à 16 % des adultes âgés de 65 ans et plus). Bien que cette relation existe chez les personnes n’ayant pas déclaré de situation de handicap, les différences n’étaient pas significatives chez les adultes ayant déclaré une telle situation. Le pourcentage de personnes identifiées comme ayant une situation de handicap qui ont utilisé des services d’un entraîneur était plus élevé chez les 25-64 ans que chez les personnes de la même tranche d’âge qui n’avaient pas de handicap.
Figure 5 : Recours à un entraîneur et à de l’entraînement dans le sport selon la situation de handicap

Source : Enquête sur la participation à l’activité physique et au sport 2024, Leger en collaboration avec l’ICRCP
La moitié des adultes adeptes de sport disent s’entraîner pour leur sport. Ce pourcentage était légèrement supérieur chez les sujets ayant déclaré un handicap. En général, un pourcentage plus élevé d’hommes (54 %) ont déclaré qu’ils s’entraînaient pour leur sport, contre 44 % de femmes. Cette relation n’est toutefois significative que chez les personnes qui ne déclarent pas de situation de handicap (54 % des hommes contre 41 % des femmes), car il est intéressant de noter qu’il n’y a pas de différence significative entre les personnes qui déclarent une situation de handicap (57 % des hommes contre 55 % des femmes).
D’une manière générale, le pourcentage d’adultes s’entraînant pour le sport diminue avec l’âge, bien que cette relation ne soit significative que chez les personnes ne présentant pas de situation de handicap. Le déclin de l’entraînement lié à l’âge n’était pas significatif chez les personnes ayant une situation de handicap.
La production de ce résumé a été rendue possible grâce à la contribution financière du gouvernement du Canada. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement l’opinion de ce dernier.
