Les résultats du Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, de Leger et de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, ont révélé que la plupart des Canadiens ont perçu les occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs comme étant équitables, respectueuses, éthiques (71 %) et sûres (72 %) dans une mesure modérée à grande. Le tableau 1 décrit plus avant les résultats du sondage.
Tableau 1: Perceptions par rapport aux occasions de faire de l’activité physique et du sport dans la collectivité
| Pas du tout à un peu | Quelque peu | Mesure modérée à grande | |
| Abordables | 35 % | 26 % | 39 % |
| Accessibles | 22 % | 27 % | 51 % |
| Pratiques | 18 % | 25 % | 57 % |
| Disponibles (p. ex. installations à proximité) | 17 % | 22 % | 61 % |
| Accueillantes, inclusives | 16 % | 23 % | 61 % |
| Équitables, respectueuses, éthiques | 9 % | 21 % | 71 % |
| Sûres (p. ex. à l’abri de la criminalité, physiquement sécuritaires) | 9 % | 19 % | 72 % |
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les différences par rapport au genre dans les perceptions des occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient évidentes. Dans l’ensemble, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’avoir de fortes perceptions positives à propos des occasions offertes.
Lorsqu’on leur a demandé d’indiquer dans quelle mesure ils croyaient que les occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient abordables, accessibles, pratiques, disponibles, accueillantes et inclusives, équitables, respectueuses et éthiques ou sûres, un pourcentage supérieur d’hommes étaient d’accord dans une mesure modérée à grande comparativement aux femmes. Davantage de femmes que d’hommes ont, cependant, indiqué que les occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient « un peu ou pas du tout » accueillantes et inclusives, accessibles, pratiques et abordables.
Ces différences selon le genre dans les perceptions étaient apparentes dans certains groupes d’âge. Par exemple, un pourcentage plus élevé d’hommes âgés de 25 à 44 ans comparativement aux femmes du même groupe d’âge, étaient d’accord pour dire que les occasions de faire de l’activité physique étaient équitables, respectueuses et éthiques, accueillantes et inclusives, accessibles et pratiques dans une mesure modérée à grande. La différence selon le genre pour le pourcentage de répondants d’accord dans une mesure modérée ou grande que les occasions étaient disponibles, était significative seulement chez les adultes âgés de 65 ans et plus, alors que la différence entre les hommes et les femmes d’accord dans une mesure modérée à grande, que les occasions étaient abordables, était significative dans tous les groupes d’âge.
Figure 1 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon le genre
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les perceptions des Canadiens par rapport aux occasions de faire de l’activité physique, du sport et des loisirs étaient associées à l’âge. Un pourcentage supérieur d’adultes plus âgés avaient des perceptions positives par rapport aux occasions comparativement aux adultes plus jeunes.
En général, un pourcentage supérieur d’adultes âgés de 65 ans et plus ont indiqué que les occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient sûres, accueillantes et inclusives, pratiques et abordables dans une mesure modérée à grande, comparativement aux adultes plus jeunes. Les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans étaient les moins susceptibles d’indiquer que le sport et l’activité physique étaient accessibles dans une mesure modérée à grande.
Figure 2 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon l’âge
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les fortes perceptions positives par rapport aux occasions de faire de l’activité physique et du sport variaient selon la classe socioéconomique, en particulier en fonction du niveau de scolarité et du revenu familial.
Il y avait des différences distinctes en lien aux perceptions par rapport aux occasions et au niveau de scolarité. Plus précisément, un pourcentage plus élevé d’adultes ayant fait des études universitaires ont indiqué que les occasions étaient sûres, équitables, respectueuses, éthiques, accueillantes et inclusives, disponibles et abordables dans une mesure modérée ou importante, comparativement à ceux ayant fait des études collégiales ou moins. Il n’y avait pas de différences significatives, toutefois, en fonction du niveau de scolarité dans le pourcentage de personnes qui conviennent dans une mesure modérée ou grande que les occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient accessibles.
Davantage d’adultes dont le revenu familial est dans les plus élevés (≥100 000 $ par année) ont généralement indiqué que les occasions de faire de l’activité physique, du sport et des loisirs étaient sûres, équitables, respectueuses et éthiques, accueillantes et inclusives, disponibles, accessibles, pratiques ou abordables dans une mesure modérée ou grande comparativement aux personnes, dont le revenu familial, se situe dans la fourchette inférieure.
Figure 3 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon le revenu familial
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
La présence d’un handicap a eu une incidence significative sur l’étendue à laquelle les adultes ont indiqué de fortes perceptions positives à propos des occasions disponibles.
Comparativement aux adultes sans handicap, moins d’adultes indiquant un handicap perçoivent les occasions de faire de l’activité physique, du sport et des loisirs comme étant sûres, équitables, respectueuses et éthiques, accueillantes et inclusives, disponibles, accessibles, pratiques et abordables dans une mesure modérée ou grande.
Figure 4 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon le type de handicap
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Les Canadiens vivant en milieu rural et dans de petites collectivités étaient les moins susceptibles d’avoir des perceptions positives à propos des occasions de faire de l’activité physique et du sport dans la collectivité, alors qu’un pourcentage supérieur d’adultes vivant au Québec avaient une perception favorable de ces occasions.
Relativement moins d’adultes vivant en milieu rural ou dans des collectivités de moins de 10 000 résidants étaient d’avis que les occasions de faire de l’activité physique, du sport et des loisirs étaient disponibles, accessibles ou pratiques dans une mesure modérée à élevée, comparativement aux adultes des milieux urbains ou des banlieues de 10 000 résidants ou plus, respectivement. Au contraire, les adultes vivant dans des milieux urbains étaient significativement moins susceptibles que les habitants de banlieue de percevoir les occasions comme étant sûres dans une mesure modérée ou grande. Il n’y avait pas de différences significatives, selon l’emplacement ou la taille de la collectivité, dans le pourcentage d’adultes qui conviennent dans une mesure modérée à grande que les occasions étaient équitables, respectueuses et éthiques, accueillantes et inclusives et abordables.
Figure 5 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon la situation géographique
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
Comparativement aux Canadiens dans l’ensemble, un pourcentage supérieur d’habitants du Québec ont convenu dans une mesure modérée ou grande que les occasions étaient équitables, respectueuses et éthiques, accueillantes et inclusives, disponibles, pratiques et abordables. D’autre part, moins de résidants vivant en Alberta et en Saskatchewan ont indiqué que les occasions accessibles étaient abordables, alors que les résidants de la Saskatchewan étaient également moins susceptibles que la moyenne de convenir que les occasions étaient équitables, respectueuses et éthiques dans une mesure modérée ou grande.
Figure 6 : Perceptions par rapport aux occasions de faire du sport, de l’activité physique et des loisirs, selon la région*
Source : Sondage de 2024 sur l’activité physique et le sport, Leger en collaboration avec l’ICRCP
*Î.-P.-É., YN, T.-N.-O., Nu non accessibles en raison de la taille de la cellule
Les perceptions des Canadiens par rapport aux occasions de faire de l’activité physique diffèrent légèrement en fonction du lieu de naissance.
Les perceptions par rapport à la sécurité, à l’accessibilité et à l’abordabilité varient entre les personnes nées à l’étranger et celles qui sont nées au Canada. Plus précisément, un pourcentage inférieur de personnes nées à l’étranger ont indiqué que les occasions de faire de l’activité physique et du sport étaient sûres, alors que relativement plus de personnes conviennent que les occasions sont accessibles ou abordables dans une mesure modérée à élevée comparativement aux personnes nées au Canada. Il n’y a généralement pas de différences significatives dans les perceptions en fonction de la durée de vie au pays, à une exception notable près. Les adultes qui sont au pays depuis plus de 15 ans étaient plus susceptibles de percevoir les occasions comme étant sûres comparativement à ceux qui sont au pays depuis moins longtemps.
La production de ce résumé a été rendue possible grâce à la contribution financière du gouvernement du Canada. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement l’opinion de ce dernier.
